Pénurie de matières premières : principale cause de l’inflation

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Depuis plusieurs mois, la pénurie mondiale de matières premières se fait ressentir dans tous les secteurs en France et à l’étranger. Et pour cause, une demande supérieure à l’offre depuis la crise sanitaire et de nombreux conflits entre différents pays exportateurs (Australie vs Chine, Russie vs Etats-Unis, etc.) qui n’ont de cesse de s’amplifier… Notamment entre l’Ukraine et la Russie.

1. Des prix en hausse

Au début de la crise sanitaire due au Covid-19, le confinement a provoqué une frénésie d’achat générant une pénurie. Après les mises à l’arrêt globales et répétitives des économies nationales au cours des confinements, la demande a repris bien plus fortement que prévu, entraînant ainsi des tensions par rapport à une offre inférieure à la demande.

De plus, des conflits commerciaux entre différents pays ont débuté durant cette période provoquant ainsi la hausse des prix.

Depuis lors, les prix du gaz et de l’électricité ne sont pas les seuls à s’envoler. Ceux de nombreuses matières premières et composants grimpent aussi, ralentissant toujours plus la production et la livraison des biens de consommation. Les matières premières (bois, plastiques, métaux, etc.) étant essentielles à la production des biens de consommation du quotidien, leurs prix affectent directement les marges des entreprises et les budgets des consommateurs finaux.

Cette pénurie a donc entrainé un taux d’inflation important. En l’espace de quelques mois les tarifs se sont enflammés et n’ont eu de cesse d’augmenter dans tous les secteurs. Le coût de production est aujourd’hui un dilemme majeur pour les entreprises qui se retrouvent prises entre leurs fournisseurs qui augmentent, de façon exponentielle, leurs prix et leurs clients mécontents de voir les prix s’envoler aussi brusquement. Ces difficultés ont « un fort impact sur les marges des entreprises » qui essayent tant bien que mal de contenter tout le monde en maintenant leurs prix du mieux qu’elles le peuvent. Et ce, afin de rester compétitives et conserver sa clientèle fidèle, tout en essayant de maintenir leur activité pérenne.

L’envie de relocaliser, pour certaines entreprises, devient donc de plus en plus urgente et ne vient pas d’une espèce de patriotisme économique mais de raisons bien concrètes :

  • Tout d’abord, le prix du transport :

En effet, du côté du fret maritime, qui permet le transport de 90 % du volume des marchandises échangées sur la planète, on trouve l’un des grands facteurs expliquant les difficultés d’approvisionnement de l’économie mondiale depuis plusieurs mois. Les tarifs ! Ils ont considérablement augmenté car l’ampleur de la reprise de la demande de consommation a pour conséquence un manque de conteneurs pour acheminer les marchandises. Au manque de conteneurs disponibles se sont ajoutées les difficultés logistiques dans les grands ports, qui allongent les délais de livraison. La demande est si forte que la main-d’œuvre dans les ports se révèle insuffisante. La pandémie de Covid-19 n’a rien arrangé, puisqu’elle a entraîné l’indisponibilité d’une partie de cette main-d’œuvre.

  • D’autre part, les capacités de production :

Elles sont pour le moins « tendues » et trouver des fournisseurs plus proches ne signifie pas pour autant « être fourni », ce qui ne facilite en rien les choses. C’est pourquoi, plus de quatre entreprises sur cinq (82%) vont mettre en place « des actions de sécurisation des approvisionnements en 2022 ».

2. Des difficultés de réapprovisionnements et des délais de livraison aléatoires

C’est un fait ! L’offre n’arrive plus à répondre à la demande mondiale.

C’est pourquoi les composants électroniques sont les plus recherchés actuellement et souffrent des retards de livraison les plus importants, bien qu’ils sont loin d’être les seuls.

En 2022, c’est donc 68% des sociétés qui vont être concernées par des problèmes d’approvisionnement. Ruban Bleu, comme tant d’autres, subit cette crise et tente par tous les moyens de se réapprovisionner selon les arrivages, et ce, afin de maintenir une activité constante. Bien que l’entreprise avait anticipé cette crise, son stock reste limité et diminue à mesure que les commandes augmentent. Avec l’explosion des commandes depuis l’année dernière, les difficultés de réapprovisionnements se font de plus en plus ressentir la poussant ainsi à trouver des solutions alternatives temporaires et d’autres à moyen/long-terme.

N’ayant aucune information à l’avance sur les délais de réapprovisionnement de certaines pièces en rupture de stock, la production est parfois mise en pause pour cause d’insuffisance des stocks disponibles. L’organisation et la gestion se retrouvent donc bien souvent mises à mal. Résultat des courses, du retard dans la production entraînant des délais d’attente prolongés et une livraison tardive. Les entreprises se retrouvent parfois dans l’obligation de refuser des commandes ou d’en annuler par manque de matériaux, ne pouvant pas assurer la production de celles-ci. Chez les clients, la frustration et la colère se fait également ressentir car, pour les B2B, cela peut impacter leur propre activité.

Et pourtant, Ruban Bleu electric boats reste en forte progression avec 1.8 millions de CA EN 2021. Cette petite PME française située en Loire Atlantique recrute toujours des monteurs acastilleurs en vue de sa croissance ! Elle persévère et a, cette année encore, battu son record de vente de bateaux électriques grâce à la demande grandissante de ses clients qui eux-mêmes subissent une hausse de fréquentation en France.

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